À l’initiative de l’association Wallah We Can : une école publique devient la première au monde à atteindre l’autosuffisance énergétique, alimentaire et financière (Photos)
permis à l’école de devenir une institution productive, autonome sur le plan énergétique et alimentaire, inscrite au cœur d’un nouveau modèle de développement pouvant être généralisé à d’autres établissements éducatifs en Tunisie.
L’école a été équipée de 140 panneaux solaires et 50 chauffe-eau solaires, lui permettant de produire 45 000 kWh par an, soit trois fois ses besoins énergétiques. Fait remarquable, 70 % de cette production est redistribuée à trois écoles voisines, illustrant ainsi la faisabilité d’un modèle circulaire et durable d’énergie dans les établissements scolaires.
Le projet ne s’est pas limité à l’énergie, mais a également inclus l’autosuffisance alimentaire grâce à une ferme scolaire gérée par les parents d’élèves au chômage, garantissant ainsi des repas sains et équilibrés pour les élèves, tout en permettant de vendre l’excédent pour soutenir les familles nécessiteuses.
L’école a bénéficié d’une réhabilitation complète incluant l’amélioration des réseaux électriques, l’isolation des bâtiments, la modernisation de la cuisine aux normes sanitaires et la création de terrains de sport. De plus, plusieurs clubs ont été lancés dans divers domaines tels que la robotique, l’agriculture durable, l’entrepreneuriat et les arts, ainsi que l’aménagement d’une salle de cinéma équipée, transformant ainsi l’école en un véritable espace d’apprentissage et de loisirs.
Une ambition nationale
Ce projet ne s’arrête pas à cette seule école, mais ambitionne de s’étendre à l’échelle nationale avec les objectifs suivants :
Appliquer ce modèle dans plus de 550 écoles à travers les différentes régions
Améliorer l’environnement d’apprentissage de plus de 120 000 élèves
Créer 800 emplois permanents pour soutenir les familles
Mettre en place une centrale d’énergie renouvelable à Gabès pour financer le projet à plus grande échelle
Le projet « Green School » représente un changement de paradigme dans la conception des écoles comme institutions autonomes et productives, pouvant servir de modèle pour l’avenir de l’éducation en Tunisie. Sera-t-il le point de départ d’une réforme plus profonde du système éducatif dans le pays ?
