Technologie

Tunisie: un millier de jeunes à Tunis pour le grand hackathon d’Afrique

Pendant trois jours, dans la salle omnisports de Radès, en banlieue sud de Tunis, 1000 jeunes de 25 pays différents ont planché sur des applications en intelligence artificielle (IA) et de machine learning durant un « hackathon ». Al Hack Tunisia, s’est tenu à Tunis du 29 au 31 août après la conférence Indaba consacrée à l’IA. Ce genre de rassemblement permet à de nombreux jeunes d’en apprendre plus sur les métiers liés au secteur.PUBLICITÉ

Sur des airs de techno, un millier de jeunes ont les yeux rivés sur des ordinateurs. Dans une ambiance bon enfant, Malek Abouda 23 ans et étudiante en ingénierie, ne dort pas depuis 24h : elle travaille avec son équipe sur de la robotique. « Nous essayons de détecter les anomalies dans un robot avant qu’elles ne surviennent, explique-t-elle. Si un robot doit faire une tâche spécifique par exemple et qu’on lui fait un signe inhabituel qui n’est pas adapté à sa tâche, ce geste va être détecté par l’intelligence artificielle et le système va s’arrêter et envoyer une notification au concepteur pour qu’il vérifie ce qui ne va pas. »

De son côté, Jim, étudiant nigérian, est en train de concevoir avec ses amis, un chatbot [robot conversationnel ndlr] pour aider sur les questions de santé mentaleC’est le troisième hackathon auquel il participe : « J’aime bien celui-ci parce que ça rassemble plein de jeunes de partout en Afrique, tous ces gens ne sont jamais vus, il y a une vraie diversité culturelle, nous partageons beaucoup, nous parlons aussi et nous essayons de résoudre ensemble des problèmes. »

Encourager les jeunes et découvrir de nouveaux talents

Zohra Slim, l’une des organisatrices de l’événement veut encourager la jeunesse vers les métiers du futur : « Dans la version de 2019, on avait eu quelqu’un qui était venu pour la compétition, qui avait 14 ans. J’étais sidérée. Moi à 14 ans, je n’étais pas en train de faire du développement !  Mais on trouve des gens qui voient ce que l’avenir peut porter… »

En 2019, à l’issue de la compétition, les deux finalistes algériens avaient été d’ailleurs embauchés par la startup dans laquelle travaille Zohra, Instadeep. Cette année, l’événement est sponsorisé par Google et le ministère des Mines tunisien, une manière aussi de lui donner une reconnaissance locale et internationale.

Source: RFI

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